La Transfiguration is Messiaen’s single oratorio. In Musique et couleur, Messiaen mentions the passions and cantatas by Bach, and considers his own setting of La Transfiguration to be an oratorio as well as being his most ‘coloured’ works:3
“Moi aussi, j’ai utilisé des récits évangeliques, mais ils sont très différents de ceux de Bach, ils sont psalmodies et vocalisés. Enfin, chaque septénaire se conclut sur un choral, avec des accords massifs qui sont avant tout des couleurs. Je pense, d’ailleurs, que La Transfiguration est une de mes oeuvres les plus colorées”.4
In relation to colours, Messiaen often speaks about l’éblouissement – in several writings translated as ‘bedazzlement’; in Conference de Kyoto, he refers to five specific passages in La Transfiguration:5
"Plusieurs passages de la Transfiguration sont en rapport direct avec ce que j’appelle l’éblouissement, c’est-à-dire une sensation colorée intérieure analogue à celle que produisent sur les yeux les rosaces, les verrières, les vitraux des grandes cathédrales gothiques, quelque chose de terrible et de sacré, dont on ne comprend pas le détail, qui nous transporte dans un monde de lumière trop fort pour notre raison."6
"Enfin, la sensation d’éblouissement se retrouve dans les deux chorals qui terminent chaque septénaire. Le premier choral est pianissimo, le deuxième choral est fortissimo, mais l’un et l’autre ne peuvent s’analyser que par des couleurs. Ce sont des couleurs à la fois suaves et terrifiantes, que rejoignent cette interprétation des Psaumes s’adressant à Dieu par laquelle j’ai terminé ma Conférence de Notre-Dame: « Dans Ta Musique, nous verrons la Musique – Dans Ta lumière, nous entendrons la Lumière »."7
It is clear that La Transfiguration is important to Messiaen in terms of colour and ‘bedazzlement’, especially the two chorales: these could be only analysed in terms of their colours, according to Messiaen.